Meeting Point

Merci à Chloé pour la poésie sonore…

 

Keys to that night…:

 

Noir, cheveux diable, sons, glousseries, Legolas wannabe, Absolut Divine, triptyque floral, Bataille, somnambu(l)les insomniaques, MOUFLETTES décadentes, cat’s stories, naturel, HP & RP,  Cronenberg, Nanterre Vs Villetaneuse, les lèvres lames d’excision, paroles fusion, simplicité accordée, ponctuation libre, vulgarité du ‘!’, âmes sistoeurs, Monstres aux plantes, racisme vulgarisé, procréation & prostitution, vibrato Parano, mères, pères et choses, théâtre, impro, dialogues de saouls, futur composé et passé simplifié, Dr Cagliari & Mr Hyde, Nos Hommes et mini-homme, …, … .

 

À cause d’Elle, j’ai été vi-rusée :

 

 

J’avais cru les voir, les entrailles, les poitrails, les portails. Avec ou sans rimes, le rythme des dents qui mastiquent sur ma glotte, je croyais avoir connu.

mais

J’ai été leurrée. Comme nous tous avant la Fin.

Avant certains livres, je misais. Depuis certains livres, je lis. Quelle superbe ode à la vie que de dénoncer les morts, quelle magnifique aria dell’arte que de détruire la violence par les emblèmes torpilles.

 

Behaviour breeds behaviour.

 

Tchernobylée, siphonnée, parachutée, insufflée. Je suis.

Je ne dis plus rien, j’attends le pose palettes pour renifler le sol de nouveau. Qu’on ne me pousse plus. Qu’on ne me dévie plus.

Mais ça, je le crie quand j’ai peur. Tu m’as fait PEUR.

Mais j’ai plus peur. Enfin, un peu moins.

J’ai saisi les alliances avec mon dedans, décroché les toiles parquées dans les coins et balayé des cheveux blancs, ces touffes qui gisaient là.

 

Tes jeux résonnent dans mon préau.

Écris, t’aurais pas vu mon lâcher prise ?

Dis, t’aurais pas su que j’étais grise ?

 

T’as attrapé le hasard de l’orpheline qui apprécie le placard, moi, j’en voulais des comme les tiens, des parents morts, parce que la rancœur, c’est pas la soupe qui fait grandir.

 

Et la fibre INTERNELLE, celle qui fait bouger les mains dans les ombres, celle qui mange le
s crocodiles sous le lit de rouille, la voiE intérieure qui dit oui, qui dit non, qui sait jamais, qui part tout le temps, qui revient pourtant. Tu l’as apprivoisée où ? T’en as une à me prêter ? Copine ? Dis… tu joues avec moi ? J’ai souvent rêvé d’une Sistoeur comme toit.

 

C’est elle, cette proximité du ‘tous les jours’, l’imminence rapprochée que tu as crachée qui bouleverse mes dons, mes acquis et même mon instinct. Sauf que tu salives vite, que tu sembles connaître la trajectoire et tu diriges le jet vers le bon mur, ma différence réside dans mon brouillon, mon brou-haha, mon clou.

 

« Tu ne sais pas écrire, tu ne lâches rien», c’est presque ça qu’il m’a griffonné sur les doigts, le personnage Chloé Delaume.

Presque, parce que derrière tout ce blabla, y a des lignes laiteuses qui donnent des ondes de choc dans les seins, ça provoque fort, ça dérive puissance mille, ça radicalise, ça exige, ça réveille, ça pompe, ça frime, ça gicle, ça plagie, ça tourne… silence, ça tourne… et c’est grave mieux.