4- ceci est

un film qu’on dit bouleversant quand il n’est qu’accablant de stéréotypes maladroits, d’amoncellement de clichés, d’évidences retardataires (Pitch en quelques mots vulgarisés : l’agent du Mossad raciste homophobe traumatisé froid qui devient ami avec un jeune homosexuel allemand petit fils de nazi qui couche avec un arabe et frère d’une femme qui se refait une santé morale et mentale dans un kibboutz… remarquez, fallait oser !) mais bien sûr il traite d’un sujet vu d’un parti pris à la mode (de chez nous) et valide sans aucune ambiguïté (mais alors aucune!) un désir de paix, de justice et de valeur morale, alors, on le trouve splendide, non, je suis désolée, je refuse, le cinéma n’est pas un parti politique, pas uniquement disons, selon les périodes… Le Mur de Simone Bitton avalise au centuple une décharge électrique dans le cerveau plutôt que de jouer à l’attrape-cœur et ça réveille plus fort !