le bonheur à la bonne heure

Enfin, hier soir, jusque 3h du mat’, la soirée passée avec un couple d’amis pas vu depuis plus d’un an, me remet à une bonne place. Mon homme et moi en position d’outsiders de l’union et de la réflexion avons kiffé parler religions, philo, humanité, politique, sciences avec un entrain et un bonheur inavoués.

Enfin, le personnel et les implications semi-existentielles de certaines de nos connaissances pas assez pertinentes pour une durée Duracell, ont été dépassés par des conversations de fond, il a été bon d’être mis en porte à faux, d’aller plus loin que le cliché, de creuser dans la richesse de nos cerveaux trop souvent inanimés, de puiser dans la densité plutôt que dans la légèreté, seulement salvatrice en cas de crise.

Mon homme et moi avons été pris au goût par des idées nouvelles et avons provoqué le risque de ne plus aimer rien d’autre.

C’était bon et fort, c’était nouveau (pour nous ensemble) et improbable…