J’aimerais qu’un jour, Il prenne parti, qu’il se dise que le choix qu’il devra prendre est évident, qu’il ne fornique pas avec le doute, qu’il ne se fasse pas baiser par la dernière qui a bavé qui n’a plus sa raison… J’aimerais qu’un jour, il me dise, voilà, je leur ai pardonné, de ça, je serais fière mais qu’il dise, tu es celle qui me fait vrai dedans, tu es la femme que je respecte, je suis le premier de ce clan à te respecter, ça, je préfèrerais. J’aimerais arrêter d’onduler entre deux côtés qui ne me rafraîchissent pas les idéaux, que l’un d’entre eux coupe le cordon ammoniacal et qu’il effectue la dernière saillie avec l’histoire dans le derrière. J’aimerais qu’on m’aime, ça devrait se résumer à ça, mais qu’on m’aime avec le mot dans la chose, l’idée dans l’intention, la réalité dans le fantasme… Et moi, j’ai l’insatisfaction dans le néant, le doigt dans le sang, l’assurance dans les genoux, les yeux dans le vide… Constructión me colazón…
