En attendant l’aumône, on chope l’abstinence de l’effort.
Voilà ce que je chope au présent, une indicible monotonie de l’attente.
Dans l’absence d’amour, de son retour, il y a l’espoir docile, nerveux et assez sympathique, tel un chien de chasse assis au bord d’un marais, guettant le prochain vol de gibier.
C’est un comble que de ne jamais pouvoir contenter ce qui n’a pas de fin.
Une quête d’inassouvi termine dans le caniveau, et j’ouvre le frigo.
Qu’on ne vienne pas me soutenir que l’homme est conscient.
