
Une fois l’éloge du mensonge littéraire établi, une fois la parade du mot pour un autre amusante, une fois le rêve introduit dans la réalité pour l’embrumer, on se demande où se trouve la vérité qui nous sied pourtant si bien, profondément.
la Vérité est impossible, les religieux et les sages eux-mêmes l’affirment, mais les vérités qui construisent, elles existent, les nier est un double mensonge qui ne s’annule pas , ni qui n’annihile la mauvaise manière, même si l’intention se veut intrinséquement digne.
Il y a les mensonges qui sauvent, mais rien ne nous sauve vraiment, même pas nous mêmes, bien souvent. (Dieu est optionnel, qu’il vienne s’il veut me cogner, je l’attends à la récré).
Et si ces vérités sont des petites merdes qui nous construisent, et si ces petits dénis sont des briques à un édifice équilibré, pourquoi les évincer? pour radicaliser les habitudes? pour parfaire une image qui se brise au moindre contact extérieur affectueux?
Les mots sécurité, confort, habitude et quotidien, je m’en suis fait des alliés-ennemis, des lignes de mire, des cibles à tout prix, au dessus de ce qui est important, mon bonheur, et mon bonheur avec celui que j’aime, là.
je vais retourner le couteau dans la plaie et baiser les coutures pour qu’elles jouissent de s’estomper.
doucement, doucement…
