3ème leçon à moi: la re-tenue

femme ventre métro antre gouffre

 

l’absence apporte sur son plateau le vide décontenancé, les conseils fusent, attendre, voir, compter, jongler avec ses nerfs (ils ne savent pas que je suis mauvaise louve) et laisser couler le flux. il faudrait que le corps se calme, qu’il cesse de gesticuler, petite feuille sur laquelle le sol se jette, que mes doigts ne tapent pas sur l’écran pour faire sortir un message qui ne vient que de moi, que ceux qui savent ne savent pas pour que je leur dise pour la première fois que j’apprends là ce que je ne pense pas avoir appris hier. (voir leçon 2?)

 

oui, bien sûr, tout ce limon lave qui se déverse entre mes pupilles tourne au drame, la compassion n’existe que chez ceux qui ont été trahis et je ne me plains pas, moi qui aime les grandi(é)loquences, mais là, le rattrapage est ultime, large, vivace, il faut trouver la pharmacopée dans l’antre profonde, il le faut, force et vérité, tout en ne dépensant pas la marche, ne pas faire le tour du globe juste pour se rendre compte que la terre est ronde… allumer la lumière, finaliser les présences et aborder chaque demain comme un bon jour.