service technique et inventaire sont sur une galère, l'eau monte à droite, descend à gauche, la vase communiquant avec le centre, il faut réviser ses leçons. la peur ne venge personne, alors on garde la seconde en l'air… quelques minutes encore, avec du temps entre elles… bander l'arc, viser Bull's eye, tenir un cap, comptabiliser les ondes de vent, regarder le ciel, toucher le sol des deux pieds mais ne pas tirer, ne pas frémir, ne pas vaciller, ne pas divulguer la trajectoire tout en retenant le jet.
et si la cible venait à moi, et si l'arc se brisait, et si le ciel pulvérisé applatit tout l'effort, et si Sisyphe ne fait plus le bousier, et si Jules et Jim ne se reconnaissaient plus, et si la zone interdite était en fait un mirage, et si il y a des cadavres qui me font bander, e si la main ne reconnait plus la peau, … va donc hé giclée de rien!
calmer l'effervescence vénimeuse, gêner le trouble, serrer les joints, visser les tripes.
je veux gagner mes dents, revoir une dune, caresser la mer et dire c'est beau sans penser qu'il y a des mers béantes.
tout est question d'entretien (même intention que communication en anglais), de persévérance dans la ligne.
oui, je vois, là, voilà, c'est ça, je vois, là… (pain pourri n'existe que dans mon rêve)
