
« qui dirige votre vie? ou qu’est ce qui dirige votre vie? »
j’ai fait la percutée, la touchée, la coulée. (porte avion A4 – C8)
Ouïs-je?
là, j’ai vomi, littéralement, sémantiquement.
vomi du silence.
puis quelques bribes de jus mental ont verni le siège à bascule (en rotin)…
pas de dieu chez moi, ni d’idole (à part quelques posters sur des vieux murs), mais la recherche d’un sauveur, sans cesse renouvelée. Oui, tiens, je tiens une phrase claire.
idéalement, éthiquement, j’aurais préféré sauveteur, un de ces grands badauds ridicules, fier-à-bras, vétérans du compatible, radicaux, ou même un petit chanteur à la croix de bois, de fer, si je mens je vais en faire, un truc d’enfance, une chose qu’on aplatit de la main, qui ne reste pas, ou pire, j’aurais préféré croire en Dieu,
croire en moi, croire en Eux,
(FUCKKK JESUS, I LOVE DARWIN)
mais c’est bien d’un sauveur dont je (t)rêve.
le grand Jésus avec sa croix dans mon squelette (la croix n’est pas un revolver, mais une colonne vertébrale, ne savez vous pas?) qui me pénètre(rait) de toute son exaltation de martyr, de tout son poids en cendres, humides de pleureuses magnifiques, ce grand blond avec une censure noire, cet incomparable corps blanc illuminant mes parloirs, comme une gousse de vanille dans ma gorge, …
« qui dirige votre vie? ou qu’est ce qui dirige votre vie? »
l’écriture? rasoir électrique.
l’art? épilateur à cire chaude.
le sexe? pince à épiler.
l’amour? et pourquoi pas Dieu aussi????
« qui dirige votre vie? ou qu’est ce qui dirige votre vie? »
« qui dirige votre vie? ou qu’est ce qui dirige votre vie? »
« qui dirige votre vie? ou qu’est ce qui dirige votre vie? »
il est fou, ce psssssy de poser une telle question, je crois que je vais lui conseiller de consulter.
Badebec, tu déconnes!
(inspiré d’une vieille chanson de Bill Deraime)
