MARCHEUSE

Torkil Gudnason sleepwalker 2« Depuis cent ans, je parcours les impasses, je cogne les portes, j’implore les lucarnes. Qu’il fait noir dans ce monde où l’on finit par se heurter à son propre corps. Que faire pour éviter ces hordes de soi-même, ces rues pleines de sosies qui longent les murs, silhouettes lancinantes, démarches tordues, figures échevelées qui sortent en coup de vent sous un coup de lumière moqueuse. »

 

 

extrait de « Marcher »- Haute solitude
de Léon Paul Fargue