Si le cœur vous dit d’aller voir un spectacle pas comme les autres:
° de théâtre mais tellement plus libre que le théâtre
° de musique mais qui raconte tellement plus qu’un concert
° de poésie mais tellement plus drôle qu’un poème
° de danse mais tellement autre qu’une danse
Ruez-vous les yeux fermés (non, ouverts !) à la Balsamine, voir
"Le jour de l’envol’ de Olivier Thomas (4 > 22 décembre 2007 à 21:00)
Recevez comme moi toute l’émotion, la drôlerie, les sons, les mélodies, les mots invraisemblables des 5 personnages.
PS: profitez des jours qui viennent, car c’est dans la période qui suit immédiatement la première qu’il y a de la place (et qu’il faut les soutenir)
Le lien : http://www.balsamine.be/site/spip.php?page=sommaire
… … …
Quelque part, dans l’esprit de quelqu’un, un ballon est sur le point de s’envoler
Une bouteille à la mer, mais dans le ciel.
Un espoir.
Une fête qui n’existe pas.
Pourtant, elle a l’air d’être inscrite au calendrier, comme une fête annuelle : ce soir, c’est le jour de l’envol, l’envol du ballon.
Il faut absolument répéter, il y aura de la musique sur le kiosque. Il y aura de la lumière à installer.
Cinq musiciens tentent de s’accorder pour le concert de ce soir.
Ils échangent les instruments, les démontent, les remontent, tapent sur des casseroles, chantent, puis passent à table, parlent avec l’ailleurs, roulent à vélo, s’emmêlent avec le verbe, dévisagent le hurlement des loups.
La disposition des musiciens est fantasque, les instruments rebelles, le kiosque trop petit, le discours dans une langue que l’on ne comprend qu’à demi-mot, la partition trop grande, le ballon trop plat pour voler, mais qu’importe. Ils préparent la fête et la vivent.
Ils sont la fanfare sur le kiosque et le discours dans la plaine. Ils sont les verres qui s’entrechoquent, la foule qui s’impatiente. La procession du jour J s’enflamme et se décompose en danse vaudou.
Un jour qui « est », sans narration particulière, si ce n’est celle de cinq hommes qui se débattent avec la réalité musicale et l’apesanteur pour tenter de donner corps au rêve de l’envol.
…
Merci !
Nicolas.
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Deux doigts dans la prise de vue
Ca fait un courant artistique
http://vuelaterale.blogspot.com/
Studio Z 2006
