Rendez les mots.

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Ces chiffres et ce ratio sortent d’une étude en Allemagne. La silenciation comme modèle médiatique.Pays de répression au même titre que les empires nationaux britanniques, belges, français, italiens… l’Allemagne construit son narratif hégémonique par le creux.Ailleurs comme ici, le secteur culturel ressort comme l’un des plus silencieux sur les génocides en cours.À chaque infolettre, la danse, la musique, la poésie, le théâtre, la littérature, le cirque, les soirées, les activités les événements dont certains parlent de solidarité, de paix et de résistance. Dénaturés, ces moments d’échange ou de démonstrations sont souvent des bonnes intentions.. de celles qui pavent l’enfer… ?Bien sûr on invitera tel ou telle artiste « concerné•e » pour que la parole tienne la route. Et puis quand ces artistes concerné•es sombrent dans la dépression ou l’isolement parce que soutenu•es que par une cordelette sanitaire, alors on citera Bell Hooks, Audre Lorde, Paco Rabanne ou Gandhi pour réparer… réparer qui?A chaque infolettre que je reçois, moins d’infos que de rhétorique et autre rachat, même moral.Je fais des bingos sur les mots que ce secteur professionnel subsidié utilise avec un façadisme bien belge… quand le compromis chose le suffixe sion.Qu’est ce qui empêche les structures de ne pas composer avec le réel?Quel pseudo engagement leur retire l’air de la gorge par peur de perdre les maigres subsides?Pourquoi continuez vous à pratiquer les mêmes principes lénifiant et embourgeoisés que les geôliers des institutions?Quelle langue parlez-vous?Quelle ville habitez vous?Quelle terre pesticidez-vous?Quelle culture déterrez-vous?Les équipes segmentées perdent leurs ouailles. Ici un surmenage. Là une autocratie. On engage avec des contrats « précaires » des sortant•es d’école sans transmission, sans formation, sans disposition, de sorte que la médiation, la communication, les chargés de publics, les administrations, les gestions, les directions sont éclatées au sol.On veut du chiffre et des numéros.De la représentation et des éclats.On veut des gentils noir•es, des gentilles arabes – pas trop voilées, on veut des sans papiers qui parlent de leurs traumas et ça pleurera dans les chaumières en écrivant une carte blanche dans une libre Belgique digne d’une peau de chagrin.Rendez les mots. Rendez vous à l’évidence… Faudrait pas que les personnes « éloignées de la culture », vos publics CIBLES, les premiers concerné•es (par quoi) finissent par rejoindre la manne brune qui dit que la Culture sert à rien. .. oh wait…

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