Rabat-joie Gratte-cul et doux quolibets

Y a 15 ans
Je jouais à Lao Fieu*
J’écrivais des poèmes mantras avec des morceaux d’adages.
Sorte de réplique à l’équation:
Aphorisme vs. Hystérisation.

Une réplique sortie du lapin chapeau.parmi d’autres:
«La modération me rend malade
son confort me tient en vie.»

Depuis 4 ou 5 ans, j’accumule des ruptures, sentimentales et politiques. Qu’elles aient été de corps et/ou d’esprit, je n’ai jamais su pratiqué la diplomatie ni l’apaisement. Dommages comatéraux.

À 50 ans et quelques 28 insécurités affectives près et quelques 1287 jours d’arrêt « maladie » et quelques silenciations uni- ou bi- latérales et 82 lettres électroniques non envoyées, je n’aspire pas aux fonctions de bonheur.
Quant à l’ego pété, 1, 2, 3 soleil couché.
Depuis longtemps, cette indexation morale voire libérale pèse peu.
Je n’ai pas le courage de la foi ni l’usage de la paix.
« Cynique. immature. Ingrate. violente. Méprisante. »
Des compliments envoyés comme des dagues d’argent.

Mon épitaphe tiendra au moins en son sein l’appellation d’origine incontrôlée de rabat-joie (pas peine à jouir).et sur le jardin de cailloux qui couvrira les cendres de mes os tatoués polyarthrités, je souhaite un plant de cynorrhodon (gratte-cul).

Ceci était un message de la tour de contrôle aux satellites.

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