« Ronde noire »
Quand la pratique d’avides, d’insolubles assommoirs
Matrice amoureuse avale sa carapace brune,
Sertie de haines, chutant dans le grand entonnoir
Débute sans cesse la valse cadencée des rancunes
L’homme accablé par la diabolique ronde
Perpétue jusqu’aux extrêmes son sombre délit
Il subit, moribond, les deux faces de ce monde
Puis boit la substance de son âme jusqu’à la lie
Poursuivi par son ombre jusqu’au dernier mouroir
L’homme s’affaiblit devant la rage opportune
Voit rejaillir ses feux devant l’encensoir
Quand l’attachement triomphe au sommet d’aucune
Passion, amertume, se donnent à une vagabonde
Seul le regret impose sa trace vide dans le lit
Déchirant le temps, ultime patrie furibonde
Tout, à sang et à soif, une écorce sans vie.
© Milady Renoir
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