piège à conviction

red

Désolée (?) famille, je vous hais, même dans votre plus simple appareil.

La tournure de l’événement mortuaire a ravivé votre véritable pourriture. Les faussaires qui comblent votre arbre tombent comme des fruits talés, vous n’avez pas créé le monstre que je suis. Je suis d’une toute autre réserve de sentiments. Le vieux aurait pissé dru dans vos soupes froides, je le jure.

La compassion, d’abord remontée dans ma gorge, me donna l’espérance (oui, cher papa, qul beau nom) puis je vous observai, les autres du clan, je vous regardai, parlant de billets durs quand les mots doux auraient pu provoquer l’enjeu, la véritable décence.

Vous étiez fébrile de moralisme, engorgée de rondes précieuses et ridicules.

Vous ne mourrez jamais ensemble, aucun caveau ne vous réunira, aucun crématorium ne fera votre communion.

Les autoroutes qui nous séparent sont les frontières que je trace dans votre dessein. Je ne serai pas des vôtres à votre ripaille situationniste.

Vos affaires me blessent, vos enfers me stressent,

j’aimerais être la révolte rouge qui vous assassine.

 

http://www.youtube.com/watch?v=qFVuYEfksh0

 

(Merci pourtant à mon Homme, Myriam, Pierre D., Michel, Alain, Fernande, Anne-Marie et à l’ambre volée dans un grenier qui sera le souvenir de vie de celui qui n’avait pas (heureusement) tout compris)