il a donc été le lâche que je ne croyais pas qu’il serait, ma confiance aveugle en la ressource, la (sur)vie, la liesse de la symbiose amoureuse est déchue. Je suis sous l’influence de des 20 gouttes anesthésiantes pour ne pas me précipiter sur lui et lui scalper le ventre, qu’il a petit, incandescent et terriblement gonflé, aussi.
hier, la journée a fait mouche, il caressait mes mains, mes fesses et visitait déjà l’autre monde (celui de sa renaissance, bien sûr, celui qu’il annonce guilleret puisqu’il veut découvrir, ce petit scarabée), mais toutes ambivalences confondues, il croyait BIEN FAIRE en usant de TENDRESSE, comme pour se dire au revoir, dit-il, finalement, le petit grand prince.
cet homme là, mesdames, entretient le rêve dans la réalité des autres, il vénère l’idéal pour se protéger des coups du jour levé. Ses actions se font dans la nuit, il aime la ouate, se dit bonne pâte et convient de la minute qui arrive comme d’une petite célébrité vers sa liberté, mais en fait, il ne sait pas dire je t’aime ni je pars, il ne sait pas dire bonjour comme au revoir.
je ne me reprocherai plus d’avoir été dure, seules mes quenouilles et piques doivent être polies, lissées pour me laisser approcher au noyau, mais plus jamais je donnerais mon coude, mon épaule à un pleutre qui se voit Jésus à la source des femmes.
Le lyrisme de l’âme, même sous couvert esotérique, même sous cloche poétique, même sous l’emprise d’horizon lointain, ne doit jamais dépasser la graine de l’être.
le mot « pratique » injustement usé par ce sorcier, ne devrait jamais croiser l’autre mot « rituel », car leur contradiction amène une couche alternative de la réalité, et il suffit ensuite au couard de se placer en plein milieu pour que le déluge ne fasse que lui laver les pieds.
je dois donc sabler ma campagne, délester mes sacs/poids, et cribler demain de possibles.
mon amour franc, direct, conduit n’a attisé que son laxisme, sous prétexte de recherche de simplicité. Je veux la simplicité dans la réalisation des choses, dans la vérité des actes… mon intention de projet s’est faite trahir par un douxdingue au goût d’essence, de quintessence qui ne voit plus loin que le bout de son nez uniquement en cas de compromis ou d’imaginaire…
le language du couple est une gageure à respecter en toute chose, , lui, il erre aujourd’hui entre les nouveautés d’une femme qui allaite, qui rassure, qui avive son goût de la transformation sans qu’il n’ait plus rien à faire, juste pénétrer son monde et contempler, son culot dans la poche arrière, son courage dans un orteil et ses évidences dans le sexe.
je suis la chouette hulotte sur un chêne, perchée, souffrant d’un vertige et d’une poussée d’hormones, je vais attendre d’autres nuits pour retrouver mes propres rêves…