leg de rien

maryj sheridan keyje garde mes os, tu executes tes sourires

je graisse mes peaux, tu joues avec tes dents

j’enferme mes sirops, tu écrases ta gorge

je vibre du dos, tu salis ta langue

je bois mes envies, tu craches ta lymphe

nous ne pourrons jamais nous tenir la main,
nos corps sont bien trop belliqueux, 
nous n’avons plus une parcelle de chair tendre à abandonner pour que l’autre soit nourri.
oublions que nous avons une fois commis le véritable, nous étions sûrement trop fébriles en dansant sous les toits.