je garde mes os, tu executes tes sourires
je graisse mes peaux, tu joues avec tes dents
j’enferme mes sirops, tu écrases ta gorge
je vibre du dos, tu salis ta langue
je bois mes envies, tu craches ta lymphe
nous ne pourrons jamais nous tenir la main,
nos corps sont bien trop belliqueux,
nous n’avons plus une parcelle de chair tendre à abandonner pour que l’autre soit nourri.
oublions que nous avons une fois commis le véritable, nous étions sûrement trop fébriles en dansant sous les toits.