ta gueule Kafka!

rembrandt dissectionle procès invertébré d’un martyr bourreau qui se prend pour un Jésus découpeur de poissons, avaleur de pain blanc. Le Procès a lieu, là, en ce moment. Convaincu d’un appel, d’être un humain sans défenses, l’enculé doit se démener pour abattre ses cartes noires sur la table couverte d’étrons jaunes; Il doit dégobiller les langues pour que juge et avocats (présents ou pas) le comblent de faux éloges. Sa fourche en évantail, il doit corrompre les murs pour qu’ils ne se ferment pas sur lui. Je n’y vais pas, je n’ai pas été chercher la convocation, les autres veuves n’y sont pas allées non plus, trop de pluie, de froid, d’élans ravagés par l’inquiète injustice, donc, il y est peut-être, à 15 min à vol de corneilles de moi, je n’y suis pas, le croiser dans un couloir tunnel sans fond serait la muerte de l’idéal que je creuse à la date d’hier. Je ne veux plus de cette effigie décalcomanie sur la peau qui me sert d’envelope. Je ne désire plus introduire son souffle de force dans ma gorge, par les trous qui me servent de pores, il doit mourir, du SIDA, de la mixomatose ou d’un rhume hispanique, peu importe, je ne crains pas la sentence affirmée, la Mort elle-même gardera longtemps son mauvais goût dans sa grandiloquente bouche mais au moins, elle a les épaules universelles pour porter le deuil que je ne requiers plus entre mes tempes. Attention, vilaine toitûre du Palais, se promène sous tes aisselles aujourd’hui, un diable à la tête de Gabriel, tel un annonciateur déchu au pays des pires merveilles du monde. hécate, Tu peux le manger, puis le chier, il en ressortira survivant, à la chasse aux beurres, et le dos tourné, il enfoncera ses gonds dans ta chair, et tu deviendras girouette rouge à colerrette vive…