On n’a pas idée de toutes ces fugues délaissées, qui deviennent des tunnels sans fond quand on regarde au loin.
Si j’avais la possibilité de récupérer mes pas, j’en ferais un collier autour d’un arbre frêle mais au tronc plein.
Puis le cou en l’air, je laisserai les vertèbres se défaire, une à une, perle à perle… le corps cassé, c’est mieux en débris assumés qu’en luttes intestines, non?