Ernesto Timor dit qu’il a des limites… (ben tiens, dis-je)

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"Bonjour,

Je me permets de vous rappeler l’ouverture imminente de mon exposition "Les limites nous regardent". C’est à la Norville, au sud de Paris, du 23 mai au 24 juin, sous forme d’un parcours de 26 "panoptiques" de grand format accrochés en plein air.

Vernissage le vendredi 23 mai à 19h30… et bien plus qu’un vernissage ! A 20h, parcours-limite en lecture et musique avec Gaël Ascal (basse, contrebasse et ondes diverses) et Céline Liger (voix et gestes) : variations déconcertantes sur un choix de textes tombés du chevet du photographe même…

Pour venir (à moins d’habiter l’Essonne, là c’est une aubaine !), il faut oser s’éloigner de Paris intramuros, au-delà de cette terrible limite du Périphérique. Mais ce n’est pas si compliqué : 1/2 heure en RER (gare RER C : Saint-Germain-lès-Arpajon / La Norville) ou en voiture de la Porte d’Orléans (N20). Osez aussi le covoiturage 🙂 Et là-bas, accueil bucolique garanti !

Toutes les infos artistiques mais aussi les détails pratiques sur http://www.timor-rocks.com/limites

A tout de suite…

Ernesto Timor

Questions-réponses sur le vendredi 23 mai :

Q : Et s’il pleut ?
R :Ça n’arrivera pas ! Toutefois, une solution de repli est prévue en intérieur pour la soirée, avec performance sur fond de projections… Même adresse, même heure.

Q : Vous êtes libre vendredi 23, mais seulement l’après-midi ?!
R : Une répétition publique aura lieu vendredi à 15h, entrée libre !

Q : Y aura-t-il d’autres occasions de visite ?
R : L’expo se tient un mois entier, accessible en journée. Et j’y serai visible moi-même sur rendez-vous ainsi que tout le samedi 7 juin, en marge du festival essonnien Dedans dehors.

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Les limites nous regardent
Centre culturel / médiathèque Le Marque-Page
5-7, rue Victor Hugo, 91290 La Norville
http://www.lanorville91.fr/marquepage/

Ingrédients nécessaires : un paysage (au sens propre ou figuré), un habitant qui en explore les bornes, enclin à laisser le photographe se pencher par dessus son épaule. On part à musarder le long des clôtures, on atteint toutes sortes de franges et de lisières. D’autres limites se font jour, paysages intérieurs, seuils qu’on hésite à franchir, pointillés que parfois on est seul à voir. Le cadre de l’image unique ne sort pas indemne de ce voyage. Le point de vue du photographe se morcèle, il voudrait tout embrasser en un panoramique improbable : le regardant et le regardé, le dehors et celui ou celle qui l’observe sur le qui-vive. Extension du format pour mieux dire la relativité du point de vue, l’arbitraire du focus. Où sommes-nous exactement ? Le doute est permis…
Cet ensemble de diptyques est sous-titré "panoptiques naturels", ce qui relève de l’exorcisme, car ces contemplations partagées sont autant d’utopies de frontières sans surveillance, et de liberté démultipliée.

Accès, détails et prolongements sur http://www.timor-rocks.com/limites/"

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(m’aime que mon OHM pose, mon numéro 07 !)