je voulais écrire. Ailleurs.
ma pensée y était, la marche sur le chemin.
j’suis allée chercher qqch.
j’ai pris le couloir comme une allée.
j’ai touché le mur avec l’index.
j’ai ressenti cette très grande fatigue.
j’ai retenu la haine, qu’elle reste derrière moi.
j’ai senti son odeur, sur moi, depuis déjà.
j’ai rendu visite à mon verre, ai vu mes yeux, les ai trouvés tristes.
ai ouvert ma bouche, y ai aperçu des dents mal alignées mais tenaces.
je suis revenue, ici.
et sous mes yeux, des évidences trouvées au ‘hasard’.
quelqu’un doit me regarder d’encore plus haut.
je bannis le mot signe, révélation et énergie, ou coincidence pour là… (quant à synchronicité, je la conchie)
et laisse venir les fusains, les crayons, les scalpels à l’espace à recréer…
je passe par eux pour revenir à ma forme humaine.
La nuit sera courte, comme toujours.