réponse à une requête spécifique et personnelle (donc, ne lisez pas, ça ne vous concerne pas)

gorgone
si je retire pas l’image diabolique illustrant une boutade amère, c’est que l’image n’est qu’une facette d’une composition étrange et multiple. Ce n’est pas le diable que j’affiche mais des parcelles de lui, convoquées par des rites, des mots, des objets, des modus operandi, des modus vivendi qui sont reconnus comme « mauvais ».
Donc, je ne retire pas l’image car elle ne répresente pas le sujet mais bien des atouts de ce sujet, des facettes du personnage (personnage de fiction).
Ici, c’est le monde public, c’est l’exponentielle vérité de soi éclatée à la gueule de celui qui lit…
Ici, c’est une autre vérité, une autre raison d’être autre. Ici, c’est la merde qui laisse pousser des fleurs. ici, c’est un espace clos qui a des airs de cosmogonie écartelée. ici, c’est l’image qui fait mal et les mots qui blessent. Ici, ce sont les données non-exhaustives d’une situation qui ne sera jamais comprise totalement. ici, c’est un vide pour combler un manque. Ici, c’est une salope qui montre ses viscères. Ici, c’est un droit que je prends. Ici, c’est un crachat qui coule déjà sur la vitre. Ici, c’est déjà l’idée de mort. Ici, c’est rien, en fait, juste rien. Plus on en dit, moins, c’est.

Je suis une gorgone à la tête brune, je dois exploser ma tête pour recouvrer mes esprits. Laissez moi déclamer, réclamer, plaindre, geindre, laissez-moi.