Patrice était cantonnier dans le secteur de la gare et du marché. Patrice avait les yeux bleus et les cheveux plus sales que son caddie poubelle. Patrice buvait comme un nid de poule. J’avais toujours eu peur de lui. Quand il était accoudé au comptoir, que je rentrais de l’école, son odeur rance, ocre me repoussait jusqu’à ce que je le déteste, que je souhaite qu’il meure. Un jour, j’ai lu une des bandes dessinées pornographiques dans l’étagère du haut des livres. Et un homme gras et puant comme Patrice enfilait une brune effarouchée aux seins énormes. Je me souviens de ce qui s’est passé dans mes lombaires en tenant les pages rêches du livret interdit.
la peau est la première chose que je comprends pas.
je cherche souvent un creux qui serait l’enveloppe. un lieu connu mais invisible. un lieu sûr mais infini. ce creux que certains appellent néant, que d’autres nomment monde, que des derniers enfin, énoncent comme ce qu’il reste après l’amour.
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Bonne journée,
Julie
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Ne cherche plus le creux, tu es au fond.
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