« mais où est ta vraie vie? » qu’il ajoute, ajoute à « je crois que tu n’es qu’un battement de porte« . ou « un battement de porte« . slam ou bang en BD. je croyais ressembler à un coup de vent, de blues ou d’air malin, me voici poussée au retranchement le plus objectif. objet utile et obstacle biaisé. je reste franchissable par la violence de la main, du pied et de l’envie de fuir. trappe saoule vers le vertige. attention couloirs.
la conviction. la franchise. la tolérance. l’insoumission. la lutte. la vérité. l’assurance. l’ouverture. l’indépendance. la vision. la sensibilité. l’écoute. l’empathie. la fierté. la beauté du geste. la générosité. l’humilité.
ces manques, des putes froides, des chiennes vides. ras-la-viande, là.
tous les jours, je dis j’écris, j’écris. dans la douche, je colle l’eau dans mes yeux et je vois toutes les lignes s’amonceller. je sens les images. je vrille à chaque mot juste, chaque perception indélébile. puis cette foutue mémoire, coincée dans les coulisses de ma confiance, fluidifie tout, l’aspirine de mon envie. j’oublie exactement tout ce à quoi j’ai pensé. exact équilibre dans la gomme.
tout s’en va, ne vient pus dis quand reviendras su, vivement l’école, le comprimé et la nuit pour que le rêve jouisse et que l’écriture trouve nid dans ce qu’il me reste de corps et d’effroi, envers et contre mous.
Ils me foutent le vertige, ces deux-là sur YouTube. Heureusement, je peux me raccrocher à ton texte.
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