constat

à force de chercher l’excitanteur, le porteur de rêves, le donneur d’iraison, le vibrateur érudit, le voyou des bois, le contemplateur à tête chercheuse, le bon gars à cornes, le beau crû convoité, on ne se retrouve qu’avec une médaille de Bobonne perchée dans son ficchus, apeurée comme une laie avant l’abattoir plutôt que d’arborer les fétiches de Lilith au cou, lequel sera pris entre ses jambes contre un pénis joyeux d’avoir trouvé le sang, l’or, l’encens et l’orgasme primitif.

Trop de mots tue la langue.

Trop de sons tue le silence.

Trop de choix tue l’envergure.

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