Tout se rejoint dans les histoires de badernes, de fûts et de semences. On trempe son doigt dans la mare et c’est toute une bande de tanches calcinées, de grelots d’ovins qui s’attache au poignet. L’ivresse du vin, du pain et des romains n’a que peu de vigueur dans l’aujourd’hui qui gronde de crimes. J’ai rêvé d’un siècle lumière, toutefois la bombe aérosol pulvérise chaque puceron qui aspire à la rose. Et chaque fois que je tiens le sexe segmenté sur le côté de ma langue, je goûte le laurier, le cèpe, la mûre, mais rien ne retient le sucre, ni la racine, ni même la cavité. Tout s’enfuit au centre d’un égout bourbeux, criant famille et famine, je vous hais.
L’indigente roue s’acharne en roulant sur des orteils de faïence, plissant avec ferveur chaque phalange d’enfance qui me reste. Je voudrais être un futur antérieur, bringuebalé dans des cerceaux d’ébène, bercé par une louve, qui n’aurait de fourrure que dans la grotte. Demain, je saute à poings joints et démolis le cachot d’origine. La lignée des tares va se retrouver la gueule dans le gravier, c’est SUR !