la partie centrale de l’arbre est verticale, comme une volonté perverse à défier les racines, virulentes, déviantes, vrillées. la partie centrale est verticale alors que ceux qui la reçoivent, ciels, eaux, airs, sont des créatures difformes, informes, sous formes.
Je ne crois pas à la connexion des formes, ni aux étendards criards qui disent ce qui est est là, mais bien à la perturbation possible, à la tentation discutée. Derrière mon air pétri, convaincu, j’aimerais tant que mon corps soit encore plus étalé, souvent, plus ignoble contre esthétique, pour que je sois entière, à l’aise dans toute sorte de trou, de creux, de vide.