Païenne ou chrétienne, voici bien une des considérations que j’ai longtemps niée sans oublier pourtant qu’elle constitue un pourcentage énorme de mes angoisses et une part non négligeable de mes questions sans réponses. Heureusement que la langue des bureaux m’a pas tuer.
je réduis cycliquement mes élans d’œstrus, parfois par un simple laisser-aller ou une perte d’empathie pour ce que je suis. heureusement, je ne perds jamais de vue que toutes les femmes ont un sexe creux sans fin. hier, une clocharde monte dans le bus, j’imagine alors, sans la fixer, quel genre de sexe, de poils, de lèvres et de rondeurs pubiennes elle peut bien avoir.
c’est simple de suivre les pas des aïeux, on reconnait un front, un froncement, une fronde qui sont crachés de ceux qui sont les miens. pour ne pas avoir vraiment grandi auprès de mes proches, je cherche souvent un lien indicible et prégnant auprès d’objets, d’inconnus et d’histoires parallèles.
très intéressant ton propos sur les SDF !
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