je pense que beaucoup, moi y compris, confondent liberté et libération. il ne suffit pas de lever les bras au ciel pour le toucher. ou alors qu’on nous greffe des flamboyants aux coudes.
j’ai une peau digne de tous, au comble des mains et des langues. pourtant, je n’ai jamais senti le goût de l’amour comme dans ce bain, tout à l’heure, avec celui qui est la moitié ou le tout ou le rien de moi, ce-lui qui donne une seconde de calme contre mille ans de désordre dans un crire qui troue les plafonds. certainement que c’est cette seconde là qui retire le noir de l’iris. certainement.
la pulsion de docilité, je l’ai souvent, derrière les mains jetées contre l’air, je l’ai. je n’ai pas la carure du contraire, encore moins celle de l’aller sans retour. et dans ce milieu qui se dit médiocre en latin, on pourrait croire que le verbe être ne se conjugue qu’au passé composé.
« Crire », « crire »… J’ai d’abord cru à une erreur, dans mon esprit étriqué. Et puis, « crire », « crire », j’ai trouvé ça tellement juste, tellement beau. Crire ça veut tout dire. Bravo.
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