Eponge @ Kanal – écriture in situ d’effets de lecture in situ de la revue Papier Machine #7

33530491_1988310621179521_7190187776522846208_oLecture de :

Texte écrit in situ relatant les effets de lecture in situ
du numéro 7 de la revue Papier Machine @ Kanal – 8 juin 2018

Contrat :

Il y a quelques semaines,
Valentine m’a demandé d’être là
(j’ai écrit et photographié pour un numéro
j’ai performé pour un autre numéro
je viens écrire et lire pour ce dernier)
Leslie et Valentine ont parlé d’effeuillage
Cet après-midi vers 17h19
Emmanuelle m’a donné la revue en mains
Dès 17h34, j’ai débuté l’écriture de ce texte

Eponge
Eponge
Est-ce qu’on peut avoir une gueule d’éponge ?

Là, comme ça, écrivant Eponge, c’est Francis Ponge qui vient,
mais a t’il écrit une ode à l’éponge
j’ai un souvenir d’une ode à une huître, pas à l’éponge l’animal,
d’ailleurs, l’éponge, c’est entre végétal et animal, non
Image de tenir une éponge tandis qu’elle se crispe
Frotter le dos à l’aide d’une éponge dite vivante
L’Eponge est la meilleure amie de l’Humain ?

Leslie m’a tendu le numéro 7 avec le protocole des deux mains tendues

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Je vais lire
Et écrire

Le salon où je lis, où l’on lit
tandis que la machine de Tinguely fait les bruits de cuisine
qu’un couple amoureux se sert du canapé comme préambule au lit
enfin non, je fabule un peu, pas autant que ça mais on les sent au début des choses

Je vais lire

La revue pèse environ 460 grammes
C’est un format A4
C’est la collection été 2018
Faudra emporter l’éponge sur la plage
bon, les jeux de mots à la mords lui le nœud
avec Bob, avec Eponge Pilate..

devant moi
le gars du couple pré-lit prend en photo la meuf du couple en train de lire un verre de blanc et boire éponge
Puis un selfie de couple dans le salon, avec des papier machine en toile de fond
Le couple se pose des questions sur ce salon
mais ne m’en pose pas
le couple quitte le salon sans éponge ni raison

Ouverture, pliure à déplier
Ouvrir un livre, une revue, c’est déplier, amplifier sa vie
Habiliter les plis pour vérifier les strates du monde

Ouvrir un livre, une revue, c’est être prêt.e à s’encanailler auprès de vocabulaire d’autres, de syntaxes et d’esthétiques d’étranger.e.s

Le surplus d’une revue, c’est son effet métier à tisser, les battements de cils entre les interventions composites, ces lacis qu’on ratisse sans pourtant y désirer un sens
mais
notre besoin de narration est impossible à rassasier

Je sais que je creuserai une galerie sous les textes et les images pour valider, m’approprier,
puis dévier, faire voler la démarche volontaire des auteur.trice.s pour m’en faire partie intime, pour m’en emparer de corps, ne retenir que ce que je veux
c’est un des droits du lecteur, de la lectrice, d’être en total vagabondage, d’être en braconnage vertueux,

Emmanuelle arrive, on évoque les petites choses de la lecture et l’écriture in situ, elle me rapportera les mots et effets de lecture des personnes qui lisent Papier Machine dans le salon

Et puis, je lui propose pour la lecture publique plus tard de découper un exemplaire de la revue, de l’effeuiller au sens premier du terme

Dans le salon une copine annône

  • c’est chez toi ?
  • Non, c’est chez Pompidou
  • Haha

Et puis, quelqu’une dit :

«  ce serait super si on arrivait dans un salon chez quelqu’un
et qu’il y aurait plein de Papier Machine partout, partout… »

La préface, c’est une tricherie, comme l’apéro quand tu rêves d’un plat de résistance, la préface évoque une bande à part, une scission, un avant-goût aussi,
y a t-il des gentes qui ne lisent que les préfaces et qui s’en vont ?

Une note de bas de page, on y parle d’une position que je trouve politique :
la Nouvelle Orthographe ET l’écriture inclusive.

A l’orée de ma lecture, il est déjà 17h47, trois personnes assises dans le salon ont touché la revue, deux ont touché leurs pieds nus en même temps

Sommaire, rempli avec un logo digne de Rothko
Sommaire peu sommaire, 120 pages environ

« c’est chouette, c’est vraiment très libre »

La liberté d’écrire, la liberté de photographier, la liberté d’entreprendre, la liberté de s’associer
Papier Machine serait-il interdit en Iran, en Indonésie, (en Allemagne et au Chili me dit Valentine à qui je demande des pays en dictature… Elle vit dans un temps « autre »)

Qu’est-ce qui fait que des revuistes ont été emprisonné.e.s, assassiné.e.s pour le contenu de leurs revues au contenu pas forcément idéologique – même si tout mot soutient une idéologie, même si tout vocable décrit une classe, un genre, une époque.

Je pense à Souffles d’Abdelatif Lâabi ou Revue des Cordes pendant la dictature au Portugal, laquelle pendait sur une corde à linge dans les marchés et était dépendue en un instant en cas de descente de la milice-police

Deux textes lus, deux textes ressentis, j’avance…

Avez-vous, vous aussi, la crainte souvent passagère qu’à l’abord d’un texte, dès son titre, vous ne serez pas accompagné.e, pas soutenu.e par le récit et/ou le style ?

Etes-vous de celleux qui dépassent ce petit chagrin d’amour d’un début de texte un chouïa décevant mais qui gardent cette petite mélancolie jusqu’au bout et qu’il faudra épauler à la fin du texte avec un mais-tu-vois-c’était-pas-si-mal ?

Ou

vous comptez-vous parmi les jusqu’auboutistes aguerris qui, n’entendant que leur volonté, enjambent avec souplesse le premier paragraphe, puis le deuxième, et tout, et tout, en ne se retournant plus jusqu’à la fin du tunnel, et criant victoire à la ligne d’arrivée du point final sont plus contentés par l’aboutissement de la lecture que son contenu,

ou

faites-vous partie de cette espèce en voie d’extinction qui ne se fait aucune idée durant la lecture, qui se laisse porter par l’un ou l’autre sentiment, l’une ou l’autre projection intime et qui restera à priori dans ce contrat intérieur d’une lecture « innocente » jusqu’à quelques minutes, heures, jours plus tard, d’un coup ou presque subjectiver son état nouveau, « se rendre compte » et se dire « ah oui, voilà, j’ai pigé » ?

Pour ma part, je suis une lectrice chiante, je cherche à vivre intensément dans les mots,
je m’isole dans les phrases lues jusqu’à en dessiner mes propres contours,
je construis ma maison dans le récit qui s’opère,
je nage la brasse papillon dans un poème qui s’engage,
je chevauche lignes et entrelignes,
je parcours le territoire en Diane, en Cléopâtre, en Ishtar, en Shiva,
lire c’est être en bataille, en lutte, gagner, perdre

ou alors pas
ou alors pas du tout
et là, au même titre que d’être une lectrice chiante, je suis jemenfoutiste, nihiliste, en totale négation de ce qui s’est écrit et raconté et…

si la lecture ne m’atteint pas, si les mots mis bout à bout ne me poursuivent pas, je les abandonne d’une force qui les renvoie au néant

« je connais ce mec, il était avec moi aux Beaux-Arts avec moi à Grenoble »

Page 13, une fable… ce mot perce le miroir d’Alice,
tire l’oreille de l’âne de Nazreddine,
entrouvre la bouche murmurante de Shéhérazade
Sauf qu’il y est question de mots en –isme
Bon, ok
Et il y est question de deux hommes, morts à priori, qui sont / ont été « importants » à priori,

Sans ironie, je crois que la citation de gentes importantes, d’épicentres de concepts, de pensée haute, est un gimmick qui fonctionne encore bien

j’avoue que, toute aussi anti-classe et peu encline à la hiérarchisation socio-culturelle que je proclame être, je reste impressionnée par un texte qui cite un.e intellectuel.le (à priori dénommé.e intellectuel.le), même sans avoir lu, compris et travaillé au cœur de l’œuvre du/ de la dit.e intellectuel.le.
L’effet marketing de Bourdieu est encore bien pimpant
Bon, j’ai rien contre Bourdieu, rien pour non plus
Y en a d’autres comme ça qui ont leur réputation contenue en leur seul nom (pour qui ne les a pas lus)
Tu dis Barthes ou Foucault dans une phrase et ton statut facebook prend 1k de likes dans la gueule

–  this is like a living room for people to buy furniture
(she takes pictures of the living room but not of Papier Machine)
– oh really ? this is cool ?
(this other girl takes pictures, the same pictures as the first girl but nor of Papier Machine)
– let’s go ?
– yeah!
and the three girls leave after 3 minutes in the living room.

« Eh toi
Dis-moi quelque chose. »

Serge Gainsbourg, intoxicated man

Cette citation se trouve page 15

Cette citation de ce chanteur – aussi mort que les deux intellectuels sus-mentionnés –au même titre que toute citation introductive, apporte-elle un virage, un isthme, une passerelle ?

Plus généralement, comment sent-on qu’on pénètre dans un univers ?
Comment prendre conscience ce qui se déroule en nous tandis qu’une cosmogoie s’ouvre à nous ?
Comment cette citation – mais aussi le « Il était une fois » … ?
Comment la spatialisation du texte nous plonge dans la société de l’autre ?
Comment l’auteur.trice ouvre la fenêtre de son paradigme et comment nous sentons-nous légitime d’y entrer ?

Il m’arrive de ne pas y croire, il m’arrive de ne pas être dupe des dispositifs d’accroche, de l’empoisonnement même de l’écrivain.e, qui engourdit en situant les éléments à la « bonne place », disposant à sa guise les pièces du puzzle
même avec les échiquiers les plus piteux, même avec les étendards les plus visibles, je reste curieuse de dénoyauter les ruptures, d’écosser les rythmes,
je suis même souvent admirative de la manière que les auteur.trice.s (les fauteur.se.s de trouble) évoquent un espace, un temps
dans chaque texte lu, il y a eu effort (souvent), il y a eu doute (très souvent)

dans l’écriture, il y a une expertise mise à disposition du.de la lecteur.trice, une mise à nu, et malgré des trucs et astuces de grand-mère qu’on voit arriver de très loin,
il nous reste à les observer, les déceler, ça devient jouissif

Plus loin, des dessins, chronologiquement, simplement, je tourne les pages de manière gauche-droite
quand j’avais moins de dix ans, j’avais lu dans un magazine dit féminin, que lire une revue, un magazine en partant de la fin était une preuve d’intelligence, une compétence d’adaptation
je crois que j’avais aussi remarqué que c’était une manie, une manière de la part de certaines femmes « élégantes » de tourner les pages d’une revue en survolant le contenu d’arrière en avant, avec la désinvolture de femmes de salon, au sens de femmes qui font salon, salon où l’on cause

Une fille qui lit Papier Machine depuis aussi longtemps que moi dans le fauteuil accordé à mon canapé vient de tourner les pages à l’envers sans avoir lu ce que j’écris

Coïncidence ? je ne crois pas…

« je me dis que je suis une éponge, juste que je préfère choisir mon bain
et ici, dans ce salon, je suis dans un bon bain »

je lis, je lis…

Des dessins et des phylactères évoquent les Pleureuses, ces femmes dont le métier est de pleurer et plus encore, toute démonstration « hystérique », de désespoir, de rage d’un deuil est bonus, encouragé puisque ces épanchements valorisent le.la défunt.e.

Qu’est-ce qui pleure quand on lit un texte, quand on décrypte un dessin et qu’il révèle une impression, un événement clé qui nous renverse ?
j’ai des souvenirs de larmes durant des lectures, des confections intimes d’une attache organique avec un personnage, avec une tension, avec une déclaration.

Voilà, j’ai la réponse à ma mention du début de la lecture, l’animal végétal EPONGE alias lycopodina hypogea, créature des fonds, sans organe, ni système digestif dont les crochets acérés sont capables de dérober la vie à de nombreux êtres vivants est un survivant ou un envahisseur…
Léponge psychopompe, Variation d’un entretien avec un vampire éponge, L’invasion des éponges profanatrices…

Truc informe vivace depuis près de 700 millions d’années qui peut vivre jusqu’à 9000 mètres de profondeur
On parle pas ici de la petite épone spontex rigolote qui parle dans une pub’ des années 90, tenue par une pin up ou celles mises en scène dans les pages 48, 49, 50, 51, 52, 53 de ce numéro 7
NON
On parle d’un truc plus fort que nous, moins con que nous, plus radical dans ses proportions de survie et en suradaptabilité évolutive… Les éponges, nos héroïnes…

Qui veut devenir une éponge ?

« ça m’intrigue, ça m’intrigue beaucoup, quand j’ai vu la revue, je me suis demandée
si c’était un magazine ou une revue d’art, oui, ça m’a intriguée »

Heureusement, on apprend P55 que dans la langue grecque, éponge est une matière vivante, laquelle collée sur les roches aquatiques, dit des trucs, parle du monde comme les vagues disent des choses avec leurs mousses et le ressac

Le grec et le latin, c’est un peu le syndrome Blur et Oasis ou Hip Hop West Coast Vs Hip Hop East Coast ou mayonnaise ou ketchup
Le latin, serré dans sa dichotomie corps-esprit, travaillant la rhétorique moraliste
et le grec, enthousiaste, de sa liturgie à sa poésie, replaçant les extases du corps et du monde.

Au détour de la revue, suite à une micro conversation avec Tamara sur la féminisation du langage, P61, alors qu’il me reste peu de temps avant la « lecture » in situ de mon écriture-lecture in situ, je plonge (rimant avec éponge) dans ce presque haïku

« quand un homme a la mer pour cercueil
la création entière vient à ses funérailles »

(de Charles Olson)

des mots jaillissent ces impressions photographiques de ces hommes, femmes, enfants gorgés de mers, de sel et de peurs dans le ressac des bordures de la Tunisie, du Maroc ou d’Italie et de Grèce…
Mon corps se serre
je pense à Chemseddine, ce Tunisien qui a récolté près de 30 000 euros pour acheter une terre à Zarzis, terre qui servira de sépulture pour ces exocets échoués, ces Ulysse sans Ithaque, ces boat people naufragés
Chemseddine et ses amis qui – sans relâche – pêchent les corps, ramassent les épaves humaines, les embaument, les considèrent, les enterrent, en ayant préalablement pris la place des autorités sans volonté sans dignité sans…

La mer les adopte quand la terre les a refoulés

La mer les berce quand la mort les cueille

Le mot éponge me vrille

Me torpille

Je vois les métaphores de ces corps vieilles éponges râcler les rochers de leurs désespoirs

« ce que je trouve génial c’est l’entrée par les chapitres, c’est à dire, les titres, les jeux de typo, le graphisme est super, ce que j’adore la littérature documentaire,
les photos sont magnifiques, les textes bien écrits, par contre, je travaille en librairie
et le graphisme est super mais dans les rayons, ça se fond… »

ça se fond
dans la multitude de signes, de sens et d’objets, comment fabriquer le focus, l’arrêt sur images (j’avais écrit arrêt sur hommages, lapsus calami heureux)
dans la lecture d’une revue, où s’arrête l’iris, la pupille, au mot surligné, au silence entre deux pages, à l’image qui traverse le souvenir,
qu’est-ce qui permet la pause, de retirer le moment présent
comment vagabonder tout en restant à l’intérieur de la lecture?

Est-ce que les choses devant lesquelles on s’est arrêté sont les mêmes que celles qu’on retiendra ?
Métaphore cruche et crue de la vie

Comme cette vie d’éponge dans les pages 80 qui invoque l’état d’obsolescence programmée
durée de vie d’une éponge ?
durée de vie d’une éponge heureuse, bien vinaigrée, pas trop engraissée, pas trop récurante, pas tant oubliée sur le bord d’un émail lassé ?

durée de vie d’une femme
durée de vie d’une femme heureuse, bien vinaigrée, pas trop engraissée, pas trop récurante, pas tant oubliée sur le bord d’un émail lassé

ouais, je sais, c’est facile
ouais, mais j’y ai pensé et ce texte est le réceptacle de mes miasmes de lecture subissant mes conditions d’attention à la lecture dans ce salon où il y a du passage, du bruit et …

J’avais débuté avec Francis Ponge, voilà qu’il arrive à moins de 17 pages de la fin

ouais, voilà, les grand.e.s esprit.e.s se rencontrent !

« oui, je l’ai reçue mais je n’ai pris que le temps de la feuilleter »

Il est 20h10, reste 15 min avant la restitution de mes effets de lecture quand j’ai envie d’aller aux toilettes
Sur le chemin, je jure, une petite éponge, toute petite, coincée sous la rampe des toilettes pour femmes
petite mais bien vivante
elle ne m’a pas vue mais je l’ai remarquée
Faut dire qu’elle a l’air fier, que sa posture là, même sous la rampe ne lui donne aucunement l’air amoindri, que sa gestuelle entre deux respirations, fait que je me suis arrêtée, que j’ai résisté à mon envie de pisser (vessie-éponge)
la musique bat l’écho et vient jusqu’à elle
elle prend son pied, dans le coin en haut à droite
C’est drôle quand même cette éponge en plein bâtiment, en plein vide (Kanal contient plus de vide que de plein), en pleine inattention des badaud.e.s
A l’observer, elle n’a pas beaucoup épongé, elle a encore les traits bien jaunes et le revers bien grattant
Elle s’est peut-être échappée d’un quelconque surmenage d’un.e technicien.ne de surface zélé.e ou a glissé d’un chariot tiré sans mesure

Je prends le temps de voir, lire cette éponge, posée sur son séant à moins que ce ne soit son buste, elle me happe par son étrange présence, une éponge dans le KANAL, me direz-vous, hasard des images et des métaphores et des entrefaits d’une revue, d’un mot « simple », de faits divers déposés en cet espace temps d’une revue et d’un mot
Je suis finalement allée faire pipi, accaparée par toutes sortes de comparaisons, plus ou moins triviales
Faute à la revue, faute à la petite éponge inconnue qui ne connaitra pas le succès effarant de ce numéro 7, faute à la trajectoire des textes, des images collés dans la reliure de la revue

L’éponge comme modèle référent
Alors si éponge est là, vivante et que le mot éponge m’a imbibée
tout est éponge, le monde est éponge, l’éponge est le monde
et
Mon vagin est une éponge
Mon PQ est en éponge
Mon cul est dans l’éponge (j’ai eu chaud dans le salon)
Mon cœur éponge
Mon cerveau épongé
Ma vie éponge la vie

Ma vie d’éponge ?

Milady Renoir – 8 juin 2018 @ Kanal – Papier Machine #7

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