La photo est tirée lors d’une soirée de Puissances.
Mes sis’ et moi rigolions, maquillions nos failles, débordions de vérités intimes et de pulsions d’ados.
Cette photo me rappelle comment il se peut que je n’ai rien à craindre, que je suis la cause et la conséquence de mes actes.
Le 8 mars, j’irais travailler car si je n’y vais pas, une de mes collègues devra me remplacer.
Le 8 mars (mais les 7 et 9 aussi), j’évoquerai le travail des autrices auprès des usager.e.s de la bibliothèque dans laquelle je bosse pour l’instant, je tenterais de prendre soin et des nouvelles des amies qui seront aux alentours, je ne lâcherais pas les luttes dites convergentes de l’anti-capitalisme, l’anti-racisme et les processus de désaliénation.
Le soir, j’irais écouter rencontrer d’autres personnes, femmes visées à La Bellone.
Faire corps ce jour là.
Faire peur à certains, quand même.
Faire l’amour, à priori, aussi.
bref, un vrai programme électoral, je vais voter pour moi.
Mon égo et mon cul, tous deux surdimensionnés, vous saluent bien.
