De par mon tempérament… disons… pas éminemment confortable… et depuis que je me dis autrice de textes, on m’affuble fréquemment l’épithète « érotique ». Chaque fois, je suis à la fois ravie puisque Eros est une puissance, une mystique du corps-esprit et un élan de croissance qui nous manque, qui nous manque. Tout autant, je suis agacée de la catégorisation qui sert de soufre aux pensées puritaines et essentialistes. De surcroît, une autrice dite érotique se verra circonscrite à une avant-garde (comme si Eros était arrivé dans les pratiques artistiques des femmes en même temps que le minitel), une immoralité voire une incandescence les plus toxiques.#riendeneufsouslesoleil
J’ai toujours pris plaisir à écrire du point de vue des sucs et des mystères et il n’est pas possible pour moi de ne pas écrire le désordre des sentiments, si Eros est convoqué. J’aime comment le trouble disperse ce qui est parfois contrit par les quotidiens et les depits.
Eros est aussi lié chez moi à la dérision, à l’erreur (opposée à échec) et au nouveau.
Quand Melanie et Stephane se sont alliées
Quand Joëlle, Veronika, … se sont ajoutées
Quand Priscilla s’est dite ravie de lire mon texte
J’ai bien volontiers accepté la parure de la poétesse érotique
Et espère que ce corp(u)s de lecture fera mouche aux points sensibles qui résistent au Monde trop souvent soumis à Thanatos et Houellebecq…
Deux moments:
Un midi 12 mars aux Midis de la poésie
Un soir 15 mars à la Vénerie.
